Léman Plastic Action

Modélisation des flux et des trajectoires des plastiques entrant dans le Léman

des plastiques qui arrivent dans le Léman sont des poussières de pneus
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de réduction possible d'ici 2040
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de plastique entrent dans le lac chaque année
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Léman Plastic Action

Résumé

L’association pour la sauvegarde du Léman a mandaté le bureau EA – Earth Action pour développer, avec la contribution de l’expertise de l’ASL, un modèle de prédiction de la pollution plastique dans le Léman, ainsi que des scénarios visant à la réduire à l’horizon 2040.

La modélisation a démontré que près de 100 tonnes de plastiques parviennent chaque année dans le Léman, principalement via les eaux de ruissellement sur les sols imperméables (83%). Le secteur automobile en est le principal contributeur (33%), suivi du secteur de la construction (24%) et des infrastructures publiques (11%).

Huit scénarios ont été imaginés et offrent chacun une perspective de diminution de la pollution plastique dans le bassin lémanique en fonction des actions entreprises et des niveaux d’ambition. Le plus radical permettrait d’atteindre 75% de réduction d’ici 2040 en combinant des actions en amont et en aval de la production de plastique à des changements de comportement individuel et collectif.

Consulter l’étude

100 tonnes de plastiques arrivent dans le Léman chaque année
C’est le constat alarmant de l’étude Léman Plastic Action, une modélisation mandatée par l’association pour la sauvegarde du Léman (ASL) et réalisée par le bureau d’étude EA – Earth Action. Basée sur les flux de plastiques dans l’ensemble du bassin versant du Léman, l’étude pointe de nombreuses sources de pollution plastique. Plus de deux tiers des déchets (68%) proviennent de microplastiques issus des secteurs automobile, de la construction et des infrastructures publiques. Suivent les macroplastiques issus des secteurs du tabac et de l’agroalimentaire (18%). Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence d’agir face à une pollution en constante progression.

Un problème en croissance et des sources multiples
L’augmentation de la quantité de plastiques dans les lacs et cours d’eau de nos régions est préoccupante. Le Léman et ses affluents n’échappent malheureusement pas à ce fléau. C’est dans ce contexte que l’ASL mène depuis 10 ans des actions concrètes sur le terrain et des études scientifiques pour mieux comprendre la problématique au niveau lémanique. Afin d’affiner encore ses connaissances, l’ASL a collaboré avec EA – Earth Action pour développer un modèle de prédiction de la pollution plastique dans le Léman et de scénarios visant à la réduire.

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L’étude a également tenté de comprendre les mécanismes de pertes et de fuites des plastiques dans l’environnement pour mettre en place des mesures préventives et des stratégies de gestion efficaces dans le but de réduire cette pollution. Les pertes peuvent être de divers types (abrasion, mauvaise gestion, contamination volontaire ou non, fuite accidentelle ponctuelle ou involontaire, littering, fabrication de matériaux, perte lors de l’utilisation du produit). Parmi les mécanismes de fuite, le ruissellement des eaux sur les sols imperméables est responsable à hauteur de 83% du cheminement des macro et micro plastiques dans le Léman. 

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La modélisation démontre que les actions déjà planifiées ne suffisent pas. L’étude Léman Plastic Action propose huit scénarios de réduction des plastiques d’ici 2040. Le plus ambitieux prévoit une diminution de 75 % grâce à une approche combinant : réduction à la source, amélioration de la gestion en fin de vie des produits et changements de comportements individuels et collectifs. Ces perspectives de diminution de la pollution dans le bassin lémanique offrent des outils d’aide à la décision pour les autorités suisses et françaises, ainsi que des pistes concrètes pour sensibiliser et agir. Léman Plastic Action a contribué au développement de « Swiss Plastic Action », modèle équivalent réalisé à l’échelle suisse.

Consulter l’étude

Le but ultime de cette étude consiste à informer le public, les autorités et les entreprises et de proposer des pistes de réduction. Dès lors l’ASL organise avec l’Université de Genève le 18 mars prochain une conférence publique gratuite au Campus Biotech. Le programme, riche en interventions de spécialistes de la problématique est disponible sur la page dédiée.

En parallèle, des rencontres ciblées seront prévues avec les administrations, les gestionnaires et le secteur privé pour encourager des solutions adaptées à leur champ d’activité.

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