2. Signaler la pollution à l’ASL grâce au formulaire ci-dessous.
3. Prendre des photos et les envoyer à l’ASL pour effectuer un suivi.
A la fin du printemps, la saison de frai des Perches arrive à son terme. Il est fréquent d’observer à cette période une forte mortalité, principalement des jeunes mâles. Le phénomène peut prendre plus d’ampleur lorsque la population de Perche est grande (comme en 2022). Ces mortalités peuvent être particulièrement importantes lorsque les petits mâles, par leur grand nombre, sont affaiblis par le manque de nourriture et que la température de l’eau est inférieure à 20°C. Ces deux aspects représentent des conditions idéales pour le développement du rhabdovirus de la Perche. En général les mortalités s’arrêtent lorsque l’eau se réchauffe d’avantage et que les Perches arrivent à reconstituer des réserves.
Dans le cadre de tests pour détecter les fuites dans les systèmes de canalisation, des produits fluorescents, comme la fluorescéine, sont utilisés comme traceurs. Ce produit, totalement inoffensif pour l’environnement colore l’eau en vert fluo. Ceci peut donner l’impression d’une pollution impressionnante. En cas de doute, un simple téléphone aux pompiers peut permettre de s’assurer de l’absence de danger pour l’environnement.
Le printemps est synonyme de libération de pollen pour les plantes anémogames (qui se reproduisent grâce au vent). Bouleaux, graminées ou noisetiers font partie de ces espèces et sont bien représentés sur les rives du Léman. La dispersion du pollen par le vent étant assez aléatoire, une partie du pollen finit son chemin dans le Léman où il se rassemble en nappe suite à l’action des vagues et du courant. Bien qu’assez impressionnant, ceci est un phénomène totalement naturel ne représentant pas de danger pour l’environnement !
En été, lorsque la température du Léman augmente, les microalgues filamenteuses peuvent se développer fortement et ainsi former des colonies visibles à l’œil nu. Ces amas d’algues peuvent ensuite se rassembler à la surface. Ce ne sont pas des cyanobactéries mais juste un phénomène naturel de tous plans d’eau. Pour distinguer les algues des Cyanobactéries, une méthode consiste à passer la main dans l’eau pour récupérer ce qu’il se trouve en surface. Si ce qu’il reste dans votre main est filamenteux, ce sont des algues alors que s’il ne reste que quelques petits morceaux collés à vos doigts, ce sont des Cyanobactéries. Attention, cette méthode de détection n’est pas infaillible et il est important de bien se laver les mains à l’eau chaude et au savon après le test. Si vous pensez qu’il s’agit de Cyanobactéries, il est conseillé de contacter les pompiers pour des analyses sur l’espèce en présence. En effet, certaines espèces, notamment celles du genre Planktotrix, peuvent être dangereuse pour l’Humain lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité. L’été 2021 a par exemple vu une prolifération importante d’une algue brune Uroglena sp. sans danger pour l’Humain mais qui a donné à l’eau du Léman une couleur brunâtre et une forte odeur de poisson pourri.
Photo : Vanessa Cardoso
Le 20 novembre 1968 la RTS s’interroge sur la problématique liée à la baignade interdite dans le Léman.
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