Les renouées asiatiques sont des plantes exotiques envahissantes qui représentent un danger pour la biodiversité locale
Ce projet bénéficie du soutien de l’Office Fédéral de l’Environnement, des Cantons de Vaud et Genève et du Fonds Electricité Vitale Vert SIG.
Le projet interreg « Stop aux invasives » auquel l’ASL a contribué est parvenu à son terme. Le rapport final complet et un résumé sont téléchargeables sur le site internet de l’HEPIA.
ATTENTION : pour les actions d’entreprise (volontariat d’entreprise, team building…), nous vous prions de bien vouloir remplir le formulaire pour les actions de bénévolat.
Les renouées asiatiques (Reynoutria japonica, Reynoutria sachalinensis, Reynoutria x bohemica) sont des espèces exotiques envahissantes qui ont été importées au XIXème siècle d’Asie comme plantes d’ornement et fourragère.
Elles présentes une tige verte rappelant celle du bambou et des feuilles en forme de cœur, la base légèrement plate. Les nœuds des tiges sont souvent rougeâtres.
Jeune, la tige ainsi que les feuilles sont rouges.
La partie aérienne de la plante sèche en hiver et la plante repousse au printemps (plante géophyte).
Les renouées asiatiques (Reynoutria japonica, Reynoutria sachalinensis, Reynoutria x bohemica) sont des espèces de plantes herbacées vivaces invasives de la famille des Polygonaceae originaire d’Asie orientale, naturalisées en Europe dans une grande diversité de milieux humides.
Ces grandes plantes vigoureuses ont des tiges creuses érigées, rougeâtres, semblables à des cannes de bambou.
Ce sont des plantes géophytes à rhizome/hémicryptophyte érigée. Les feuilles inférieures largement ovales-triangulaires atteignent 15-20 cm de long et sont brusquement tronquées à la base. Elles sont alternes.
Les petites fleurs blanches sont disposées en panicules à l’aisselle des feuilles.
Originaire d’Asie, elles ne subissent aucune attaque de parasites sous nos latitudes.
Elles ont une croissance très rapide (jusqu’à 8 centimètres par jour et 3 mètres en quelques semaines) prenant ainsi rapidement toute la place et faisant de l’ombre aux plantes indigènes.
1 cm de tige ou de racine suffit pour redonner une plante. Sa propagation, volontaire ou non est donc extrêmement aisée.
Ses rhizomes traçants permettent une repousse massive après l’hiver et un bon étalement au sol. C’est ainsi la première plante à repousser au printemps, empêchant les plantes indigènes de trouver leur place.
L’émission de substances toxiques par les racines pour limiter le développement des autres plantes.
Arrachage manuel régulier, toutes les 2-3 semaines durant la période de végétation (avril à octobre), ceci pendant plusieurs années.
Vous avez à cœur de vous mobiliser pour nous aider dans cette entreprise de longue haleine pour lutter contre ce fléau que représentent les plantes envahissantes? L’occasion aussi d’une occupation en plein air, bonne pour la santé, et de rencontres et de partage!
Vous recevrez les informations nécessaires sur les types de tâches que vous pourrez accomplir, les sites d’intervention et les périodes de l’année (avril à octobre) au cours desquelles sera organisée cette action d’envergure.
Toutes les forces de travail sont donc les bienvenues pour assurer une régularité des interventions. Une mobilisation générale pour notre action «Halte aux Renouées» est donc requise sur les cantons de Genève, Valais et Vaud ainsi qu’en Haute-Savoie.
Le nombre de bénévoles demandés pour les différentes stations de renouées est fonction de la taille des stations et de l’état de la repousse après nos interventions.
Si votre ville ne figure pas dans le formulaire ci-contre, contactez-nous!
gro.namelsaobfsctd@lsa ou 022 736 86 20
Rue des Cordiers 2
1207 Genève
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