Vous trouverez ici les anciennes actions menées par l’ASL
ORP est une large opération qui a duré plus de 10 ans (de 1990 à 2002) et qui avait pour objectif de dresser l’inventaire de l’ensemble des tuyaux dont les rejets polluants sauvages étaient susceptibles d’affecter la qualité des eaux de toutes les rivières du bassin versant du Léman.
2000 bénévoles ont ainsi parcourus des secteurs de rivières, munis d’un kit d’analyse et d’une fiche d’identification, ce qui a permis d’inspecter 8’300 km de rivières et 20’143 tuyaux. Sur ces 20’143 tuyaux:
Par ailleurs, 985 dossiers détaillés ont été envoyés par l’ASL à 493 communes lémaniques, ainsi qu’aux administrations fédérales, départementales et cantonales.
Cette opération, qui à mobilisé l’ASL et ses volontaires de 1980 à 2016, visait à recenser et assainir les rejets polluants dans les affluents du Léman.
Vous pouvez consulter dès à présent la carte interactive de l’Opération Rivières Propres.
L’ASL a repris son bâton de pèlerin sur le terrain et a effectué avec le soutien de bénévoles et de civilistes un nouveau passage sur les 232 rejets identifiés lors de la campagne 2. Les mêmes analyses que lors de la première phase ont été pratiquées afin de comparer les résultats d’aujourd’hui à ceux obtenus précédemment.
Pour plus d’informations sur les différentes phases du projet ORP3, consulter les Lémaniques 97 et 108.
L’ASL désire aujourd’hui, avec cette nouvelle Opération Rivières Propres (ORP), venir en aide aux cantons et départements et poursuivre sa mise en garde relative à la pollution des eaux des affluents du Léman en leur fournissant des informations actualisées nécessaires à l’assainissement des rejets polluants.
Pour rappel, ORP est un projet de l’ASL qui vise à dresser l’inventaire des rejets polluants dans les rivières du bassin lémanique ainsi que les dépôts de déchets souillant leurs rives. Lancée en 1990, plus de 2000 bénévoles ont parcouru pendant 12 ans la quasi totalité des 8’300 km du réseau hydrographique lémanique et vérifié 20’143 tuyaux.
Le constat fut frappant : 6’077 tuyaux étaient considérés comme polluants, ou suspects de pollution dont :
Entre 2002 et 2004, l’ASL organisa une campagne visant à vérifier que des mesures d’assainissement avaient effectivement été prises pour supprimer les rejets polluants démasqués. Pour ce faire, l’ASL établit alors un échantillon statistiquement représentatif des rejets incontestablement polluants recensés lors de l’ORP1. Ainsi, 232 tuyaux polluants furent à nouveau contrôlés sur les 2’254 répertoriés (ORP2).
Le verre était à moitié plein, 53% des tuyaux étaient assainis. (cf. Lémaniques n°54)
En 2014, l’ASL lance une troisième campagne comportant deux phases. La première consiste à contrôler les 232 rejets afin de comparer les résultats avec ceux obtenus en 2004, et la deuxième à évaluer la situation actuelle en matière de rejets polluants dans les rivières de la région lémanique.
Les résultats obtenus lors de la première phase montrent que l’assainissement des rejets polluants atteint aujourd’hui 85%, un résultat très encourageant. L’amélioration la plus marquée concerne le Valais, où le pourcentage de rejets assainis a pratiquement doublé. Genève a quant à elle augmenté son taux d’assainissement de 14 %, mais de manière moins significative que les autres régions puisqu’il équivaut à environ la moitié de la moyenne générale, qui est de 32%. Lors de cette campagne, nous avons également relevé que 21 % des tuyaux (48) ont physiquement disparu. A noter encore que parmi les tuyaux vérifiés, 17 d’entre eux étaient inaccessibles ou non contrôlables, raison pour laquelle le total de rejets contrôlés est réduit à 215.
Ces résultats réjouissants démontrent que les autorités ont pris le taureau par les cornes et agi pour assainir les rejets polluants de leur réseau. On constate cependant qu’il subsiste encore passablement de rejets sauvages à supprimer dans les rivières. Même si cette pollution reste relativement négligeable à l’échelle du lac, l’impact sur la faune et la flore des cours d’eau eux-mêmes peut être nettement plus important localement. A noter encore que ces résultats donnent une image de la réalité à un instant donné. Des tuyaux secs et propres aujourd’hui peuvent ne pas l’être demain. Il faut donc garder en tête que les résultats ci-dessus reflètent certes une tendance favorable mais que la situation réelle pourrait s’avérer moins bonne que celle présentée ici.
Afin d’évaluer la situation actuelle à plus large échelle, l’ASL lance cet automne la deuxième phase d’ORP 3 et continue ainsi à jouer son rôle de surveillant et de fournisseur d’information aux collectivités publiques. Cette phase consiste à définir de nouveaux tronçons de rivières pour y réaliser un contrôle exhaustif. Trois critères sont pris en compte:
Afin d’orienter nos futures actions pour une meilleure maîtrise des rejets polluant des rivières de la région lémanique, l’étude portera sur une vingtaine de secteurs à analyser et cartographier. Les résultats mettront en évidence les régions prioritaires à prendre en considération pour améliorer l’assainissement des eaux usées.
Ce projet ne pourrait avoir lieu sans une participation active de bénévoles qui crapahutent courageusement le long des cours d’eau. Il ne serait évidemment pas possible de mener à bien une telle opération avec les seules forces de l’ASL. Nous tenons donc à les remercier chaleureusement de leur implication concrète dans cette troisième mouture de l’Opération Rivières Propres. Et ce n’est pas fini!
Opération Léman Rives Propres : sus aux tuyaux !
Après les rivières, le lac. Après l’ «Opération Rivières Propres» (ORP),
l’ «Opération Léman Rives Propres» (OLRP).
Deux opérations soeurs pour un but commun : sensibiliser la population lémanique aux problèmes d’épuration des eaux en lui permettant d’agir concrètement sur le terrain et traquer les rejets polluants dans les moindres recoins. Alors que l’ORP permet à l’ASL de repérer un rejet polluant se déversant dans un cours d’eau, l’OLRP, elle, décèle les pollutions sauvages parvenant directement dans le Léman.
Téléchargez le PDF OLRP – Léman Rives Propres.
Une contribution majeure à la gestion durable des ressources en eau
Dans le but de fédérer les efforts des acteurs et usagers de l’eau suisses et français, l’Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL) a fait adopter la « Charte de l’eau de la région lémanique » par la société civile lors des « Etats généraux de l’eau de la région lémanique » qui se sont tenus à Genève le 27 octobre 2005.
Véritable code de déontologie approuvé par les partenaires et usagers de la région, cette charte vise à fixer les principes cadres pour:
Lémano : évaluation de la durabilité de la gestion des ressources en eau dans la région lémanique
Pour un aperçu général de l’étude et de sa méthode, vous pouvez consultez le Lémaniques n°72
Les versions papiers sont consultables dans les locaux de l’ASL
Outre sa présence dans plusieurs commissions (pêche et ports au canton de Genève, Forum Grand Genève, Thonon Agglo, Comités de Rivières), l’ASL intervient auprès des autorités lorsqu’elle le juge nécessaire.
Pour plus d’informations sur nos actions, vous pouvez consultez notre page Surveillance du lac
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1207 Genève
Horaires d’ouverture de l’Espace Léman
Centre nature dédié au lac
Lundi au vendredi de 11h à 17h
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