Découvrez le dernier numéro du Lémaniques (n°114)

Nous sommes tous Rhône

Gestion du bassin rhodanien, du glacier (enfin, ce qu’il en reste) à la mer: pas sûr qu’on ait une marge de manœuvre vraiment confortable Apprendre la gouvernance partagée d’un bien, d’un patrimoine commun entre deux pays régis par des constitutions très différentes est, pour le moins, une gageure. A l’amont, la petite Suisse, peu puissante il est vrai, mais qui a la main, en quelque sorte. Pour l’instant du moins, c’est elle qui tourne – ou pas – le robinet. A l’aval, la France, largement majoritaire en terme de territoire, population et activités relatives à la ressource «eau» que prodigue le bassin du Rhône, un partenaire quasi incontournable. Mais ces deux pays ont-ils vraiment le choix de poursuivre une gestion à la papy avec laquelle, dans l’opulence, chacun veille sur son pré carré sans prendre réellement en compte les influences réciproques qui le lient obligatoirement à son voisin? A dire vrai, au vu de l’évolution inquiétante des conditions environnementales dans l’arc alpin où le changement climatique à l’œuvre semble plus rapide qu’ailleurs et génère déjà des phénomènes particulièrement violents et potentiellement dramatiques (éboulements , glissements de terrain, inondations, sécheresse, chamboulement des écosystèmes, pénurie d’eau, etc.), les deux pays seraient bien inspirés de mettre sur pied rapidement une réelle cogestion du Rhône et de son bassin de vie, un véritable trésor pour près de 12 millions de personnes.

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