La couleuvre à collier se réfugie proche des habitations dans des tas de pailles ou des tas de fumier, lieux où règnent un microclimat chaud et humide, afin de pondre des oeufs. Parfois, elle se réfugie dans des poulaillers. Ce dernier comportement est à l’origine d’une des légendes concernant le Basilic.
Tantôt dragon, tantôt poulet, le Basilic se retrouve à toutes les sauces au sein des légendes.
Les plus connues sont : le Basilic attaquant le jeune Harry Potter ou le Basilic du Moyen-âge, un affreux dragon capable de pétrifier ses proies d’un seul regard. Si un chevalier arrivait à l’approcher assez pour lui donner un coup de lance, le venin du Basilic remontait cette dernière et tuait le chevalier et sa monture. Son passage laissait une végétation brûlée et des roches fendues. Le seul moyen de se défendre était de se munir d’un miroir pour lui renvoyer son « oeillade meurtrière ».
Le Basilic qui nous intéresse se nomme Coquatrix. Lui aussi capable de pétrifier ses proies, il serait le fruit de l’union entre une couleuvre à collier et une poule âgée ou un coq. Si un propriétaire d’un poulailler découvrait des oeufs peu communs, il les écrasait avant qu’ils ne soient couvés par un chat, indispensable pour que le Coquatrix vienne au monde.
D’autres légendes parlent du Coquatrix, animal mi-serpent mi-coq avec des ailes de chauves-souris provenant d’un oeuf pondu par un vieux coq et couvé par un amphibien. Mais ceci est une autre histoire….
« Lorsqu’elle nage dans les eaux du Léman ou qu’elle se repose parmi les rocs ou les herbes du rivage, notre couleuvre à collier est bien loin de se douter des étranges puissances qui lui sont attribuées… »
Tirée des Chronique du lac de J.-J. Pittard